Que pensez-vous de ces deux interrogations :
1. Et si nous bougions pour d’autres raisons que par obligation?
2. Et si nous changions notre perspective sur l’activité physique?
Deux bonnes questions qui nous amènent à revoir notre façon de penser face au fait de bouger.
En sachant que :
- Oui, notre corps a besoin de bouger!
- Oui, les médecins nous recommandent de bouger!
- Oui, bouger est évidemment bon pour notre santé!
Peut-on réellement dire que ce sont ces raisons qui nous poussent à bouger plus souvent et plus longtemps? Ou l’on parle plutôt ici d’obligation et/ou de culpabilité?
Pour moi, l’activité physique est synonyme de beaucoup de choses! Elle est une échappatoire au chaos de ma vie qui va beaucoup trop vite. Elle représente un moment pour me connecter à moi-même et, certaines fois, un moment pour me connecter aux autres. Elle est une façon qui me permet de retrouver la force et la beauté de mon corps que je maltraite si souvent avec des pensées négatives, en le comparant ou en voulant qu’il soit différent. Et Ô combien d’autres choses que l’activité physique peut représenter pour moi!
Je vous pose maintenant une troisième question :
Vous rappelez-vous ce fameux temps où faire du sport représentait pour nous une façon de jouer
Récemment, j’ai participé à une activité dans la classe de mon fils, où j’ai posé une question toute simple aux enfants : Que faites-vous comme entraînement?Leurs réponses m’ont fait beaucoup réfléchir. Chacun d’entre eux commençait leur réponse en disant : « Je joue au… soccer », « Je joue au basketball », « Je joue au baseball », etc.
Aucun des enfants n’a utilisé le mot « entraînement »! Pour eux, bouger est un jeu! Alors pourquoi ne pas retrouver notre cœur d’enfant quand vient le temps de bouger justement?
Je comprends tout à fait que nos « activités » d’adultes ne soient pas toujours des jeux, mais je me suis tout de même posée la question : Pourquoi ne pas aborder l’activité physique avec les yeux d’un enfant?
Récemment, j’ai commencé à faire du vélo de montagne. Ouf! Que de stress, de peur et de pression! Peur de me blesser, peur de ne pas être bonne, peur de ne pas être à la hauteur, et j’en passe!
Puis, j’ai pensé à mon fils… Et le déclic est venu!
Alors le jour où je suis allée avec une amie en vélo dans les sentiers et que nous avons commencé à « jouer », à se donner des défis et à s’encourager, j’ai compris ce que c’était de jouer. Des rires éclatants et des exclamations de fierté résonnaient dans la forêt lorsque nous réussissions un parcours difficile! Quel plaisir nous avons eu!
À ce moment, j’ai mis mon orgueil de côté et je me suis simplement amusée, sans pression et sans obligation. J’ai eu un bon moment, dans la nature, avec un vélo et une bonne amie, tout en me permettant de débarquer de mon vélo quand je ne le sentais pas.
LE RÉSULTAT? J’EN VEUX ENCORE! 😀
Vous allez peut-être croire que ce ne sont pas tous les types de sports ou d’activités physiques qui sont propices au jeu. Et bien moi je vous dis que oui. Chaque possibilité que la vie nous offre est propice au jeu, car ce n’est pas dans la nature même de l’activité physique que nous trouvons notre plaisir, mais plutôt dans notre attitude face à cette activité ou à ce sport.
Avec cette nouvelle perspective, je vous garantis que tout ce que j’ai envie de faire, c’est de retourner jouer encore et encore!
Amusez-vous bien!