Quand l’égo t’empêche de vivre des expériences

9 Juin 2021 | Douleurs musculo-squelettiques, Mode de vie

On entend souvent parler de ce fameux égo… Cet Égo qui nous pousse à faire des choses trop difficiles pour nous dans nos cours de yoga. Laissez aller votre égo et faites ce qui est bon pour vous… Je le sais je le répète souvent dans mes cours 🙂  Mais, est-ce que votre égo vous a déjà mis des bâtons dans les roues?  Moi oui!

Avant tout; qu’est-ce que l’égo?


Voici la définition classique de Wikipédia :

L’égo est un substantif tiré du pronom personnel latin (moi/je). Il désigne généralement la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. Il est tantôt considéré comme le fondement de la personnalité (notamment en psychologie) ou comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité).

Mon expérience:


Cette année je m’étais donné comme objectif de faire un triathlon… en fait, à bien y penser, ça faisait vraiment longtemps que je voulais essayer l’expérience du triathlon. Mais je n’étais jamais « prête ».  Pas assez couru, pas assez nagé, pas assez fait des trois… bref, juste pas assez.  Mais pas assez pour quoi? Pour vivre une expérience ou pour performer?

Et voilà que cette année, je me trouvais plus prête!  Je courrais minimum 3 fois par semaine, je donnais mes cours de spinning et je nageais au moins une fois par semaine. 

Le mois avant l’évènement prévu… (Parce que même si je l’avais en tête, je ne m’étais pas encore inscrit..ça s’appelle se garder une porte de sortie). J’ai fait les démarches 3 fois avant de finalement appuyer sur « SEND ». Trop cher, plus certaine d’être assez prête, je m’en vais au chalet avant, est-ce que je vais vraiment continuer mon entraînement?? Toutes de bonnes questions à se poser, c’est certain. Sachez que si vous vous posez ces questions, je ne vous juge pas du tout, c’est effectivement de bonnes questions à se poser, simplement, ce n’était pas mes vrais freins à moi.

Finalement, c’est fait, j’ai appuyé sur « SEND ».  Et puis, l’inévitable arriva, mon fils est tombé super malade 1 1/2 semaine avant le jour de l’évènement. Ça veut dire, des nuits blanches pendant plusieurs jours.  Ne pas faire mes dernières sorties et surtout commencer à être malade à mon tour. 

Du coup, quelle belle porte de sortie!  Et oui, j’ai commencé à faire les démarches pour annuler mon inscription. Et j’ai réussi! Pas besoin d’y aller, on me permettait de le refaire l’année suivante.

Soulagé d’avoir pris ma décision de ne pas faire le triathlon, j’en parle avec une amie qui me dit simplement : «Ça m’est arrivé il n’y a pas longtemps, mais je suis contente d’avoir fait l’épreuve simplement pour l’expérience.» … Phrase si simple, qui résumait en fait pourquoi je me devais de faire mon triathlon. POUR l’expérience.  Pas pour performer, pas pour gagner, simplement pour y  participer et pour m’amuser.

Voilà, j’y suis allé, je l’ai terminé en toussant, mais avec un sourire. J’ai eu du plaisir et j’en suis fière. Je n’ai rien gagné, je me suis fait « Clanché » en vélo, mais je peux dire que j’ai vécu une expérience que j’ai adorée! Surtout, je suis certaine que j’aurais regretté d’avoir laissé gagner mon égo et de ne pas avoir participé…